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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 09:15

 

 Devant les jeunes de son mouvement, l'ancien Premier ministre est revenu sur l'échec du CPE: «J'ai tiré les leçons.» PHOTO AFPDevant les jeunes de son mouvement, l'ancien Premier ministre est revenu sur l'échec du CPE: «J'ai tiré les leçons.» PHOTO AFP

Dominique de Villepin a déjà fait montre d'une verve plus hargneuse ...

 

envers le président de la République. Lançant la section junior de son mouvement, Jeunes solidaires, l'ancien Premier ministre a exposé hier quelques orientations pour les deux ans à venir.

En creux de ce projet était critiqué l'action gouvernementale, mais aucune attaque directe n'était lancée. Pourtant, dans une petite salle parisienne prévue pour les réceptions en tout genre, l'ambiance était celle d'un meeting, avec variété anglo-saxonne en puissance dans la sono et des « Dominique » scandés pour accueillir le leader.

Dominique de Villepin a exhorté la centaine de militants présents à préparer une alternative pour 2012. Le chiraquien a regretté tour à tour l'image de la France à l'international, le délaissement des banlieues et le chômage des jeunes.

La jeunesse, justement, lui a valu l'un de ses plus grands revers avec le contrat première embauche. « J'ai tiré les leçons de l'échec du CPE », a-t-il lancé, accusant le gouvernement présent de ne pas avoir fait de même et de s'entêter à son tour sur la réforme des retraites. « Je suis convaincu que la majorité actuelle sera affaiblie » par ce texte. Dès lors, un mot a rythmé son discours : compromis. « Le compromis, c'est la vie », a même philosophé le gaulliste, osant une comparaison : « Il faut faire preuve d'humilité pour faire avancer la France (...) même si le compromis apparaît parfois comme à un petit garçon à qui on demande de baisser le pantalon. » Une solution s'impose à ses yeux : conserver le report de l'âge de départ de 60 à 62 ans, mais renoncer à repousser le seuil de 65 à 67 ans pour le taux plein garanti, mesure « qui vise les plus précaires, en particulier les femmes ». Le malaise est persistant, et même croissant, vis-à-vis de l'UMP. Pourtant, Dominique de Villepin et ses soutiens parlementaires ont renouvelé leurs adhésions au parti majoritaire. « Notre histoire s'inscrit à cet endroit », justifie Marie-Anne Montchamp, porte-parole de République solidaire, qui revendique 20 000 adhérents.

La secrétaire générale se montre plus offensive. « L'UMP, c'est nous qui l'avons créée, avec Jacques Chirac », assène Brigitte Girardin. Dès lors, pas question de quitter le parti majoritaire. « Nous envoyons un double message. Aux électeurs : nous ne vous abandonnons pas. Aux dirigeants de l'UMP : nous ne vous laisserons pas faire. »

Scission à l'Assemblée ?

 

Une scission est toutefois à l'ordre du jour à l'Assemblée nationale. Il manquerait deux députés pour atteindre le seuil de 15 élus nécessaires pour constituer un groupe politique distinct de celui de l'UMP. Les discussions, un temps évoquées, avec les parlementaires MoDem, semblent achopper sur des questions de leadership.

L'indépendance au Palais-Bourbon est la prochaine étape dans la marche du courant villepiniste vers 2012. •

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 09:12

 


A moins de 24 heures du meeting des Jeunes de République Solidaire, une personnalité occupe une fonction centrale dans cette formation politique : Brigitte Girardin. Il lui revient de fédérer les différentes familles de cette nouvelle tribu républicaine. Mission qu'elle assure avec succès en vivant un défi qui relève d'une forme réelle de révolution politique.

Et si le principal VRP de République Solidaire était ... Nicolas Sarkozy ?
Cette question provocatrice porte en elle une partie de la réponse. Mais le Mouvement de Dominique de Villepin va bien au-delà.

Il porte de nouvelles règles. Mais surtout, il lance un défi de rebelle face à l'ordre politique traditionnellement établi.

C'est certes un défi à l'UMP. L'UMP installe une formation d'harmonie étouffante quand République Solidaire veut d'abord faire vivre le débat.

L'UMP sigmatise les différences quand République Solidaire entend les réconcilier.

La liste des oppositions manifestes est grande.

Ces oppositions sont apparues dès l'origine même de la création du Club Villepin.

La démarche de Brigitte Girardin à la tête du Club Villepin a été couronnée de succès car elle a rencontré de nouvelles tendances de fond comme ressorts du vote dans la vie politique française : 

- on vote pour un homme ou une femme et plus pour un parti,

- on vote pour l'authenticité pas pour les faux-semblants,

- on vote pour une personnalité pas pour la banalité,

- on vote pour les qualités suivantes : authenticité, simplicité, respect, courage, endurance, équilibre, harmonie, tenacité. 

Ce sont les mots magiques du moment.

Le contenu de l'action du Club Villepin a contribué à mieux faire connaître la personnalité de Dominique de Villepin à travers ses mots, ses références, son parcours, ses priorités.

Dans ce cadre, Dominique de Villepin est apparu :

- neuf : il s'est révélé plus décontracté, plus accessible, témoignant même une faculté réelle d'autodérision qui tranchait avec les apparences passées,

- un homme indépendant qui s'engage d'abord pour des idéaux,

- une personnalité dont le parcours sort de la banalité par sa réussite mais aussi par la nouvelle forme moderne d'engagement qu'il mène et qui incarne la jeune génération d'avenir,

- par son endurance et son courage face aux épreuves qui l'ont éloigné de tout reproche éventuel d'opportunisme.


Mais surtout, c'est une période où Dominique de Villepin a donné sentiment d'avoir trouvé son harmonie intérieure. 

Il connaît les valeurs qu'il entend servir. Il les expose. Il les défend. 

Il connaît la hiérarchie de ses convictions et ne pratique pas le jeu des priorités générales égalisatrices. 

Il dessine même déjà le portrait de la fonction de Président comme il pourrait l'occuper en insistant sur les priorités majeures (dialogue, humanisme, rassemblement, proximité, place de l'Intérêt Général ...).

Bref, en moins de douze mois, une nouvelle donne était née : Dominique de Villepin est désormais perçu comme prêt. Il a la stature. 

Il vit pleinement son action politique personnelle et aime manifestement aller sur des sentiers originaux.

Pour déjà près de 10 % des électeurs, il incarne le changement nécessaire.

Dans ce contexte, le lancement de son Mouvement le 19 juin ouvrait une nouvelle étape.

Il est le recours et non pas le diviseur. Les diviseurs sont désormais autrement plus nombreux et au sein même de l'UMP ou de la majorité présidentielle et parfois même aux avant-postes du ... Gouvernement.

Mais, pour mettre en musique, encore faut-il fédérer les sensibilités, les organiser.

C'est là qu'intervient Brigitte Girardin, cette diplomate sachant allier signes extérieurs de gentillesse avec détermination implacable.

Sous son autorité, République Solidaire construit une organisation new look avec par exemple des modules complémentaires au sein même de chaque Département ; ce qui est une initiative très novatrice au sein des formations politiques françaises à l'organisation traditionnelle assez pyramidale de façon quasi-militaire.


Mais, le plus grand défi réside dans la volonté de considérer qu'il n'y ait pas de fatalité au classique choc entre droite et gauche. La société est tellement balkanisée qu'il est possible selon les circonstances d'être de droite et de gauche en s'appropriant les réflexes de chaque camp. C'est la rupture majeure de cette nouvelle tribu républicaine que de chercher à sortir de cette opposition usée entre la droite et la gauche.

La crise du bipartisme de facto, celle des élites politiques des deux partis, celle des idéologies des deux camps favoriseront-elles une nouvelle alternative de "républicain solidaire" c'est tout le pari de cette démarche qui, si elle était couronnée de succès, reviendrait à une forme réelle de nouvelle donne révolutionnaire cassant le ronron des fonds de commerces de chacun des deux camps traditionnels.

Cette nouvelle tribu républicaine est bien une forme de nouveaux révolutionnaires. A la différence du "Grand Soir" toujours repoussé, un dimanche d'avril 2012 devrait donner le score dans un timing incontournable et finalement assez rapproché.

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 15:24

République Solidaire porte aujourd'hui le réseau social le plus actif autour de Villepincom animé par Christophe Carignano. Ce réseau organisé sur la plateforme technique SocialGO est aujourd'hui en avance sur le dispositif Obama monté en 2007 sur des bases comparables.

 

 

 

 

Dans un parallèle technique intégrant des critères identiques dont le comparatif avec le potentiel démographique des Etats respectifs, le réseau social de Dominique de Villepin compte aujourd'hui plus de membres que celui de Barack Obama à même distance de la présidentielle 2008.

Ce sont là les deux socles techniques qui comptent. D'une part, il importe de ramener le nombre d'internautes inscrits à la population et d'autre part d'ancrer ce nombre dans un historique par rapport au Jour J du vote.

Avec ces deux critères techniques, Villepin est aujourd'hui en avance sur Obama en 2008 !

Comment expliquer cette réalité ?

Trois facteurs méritent une attention particulière.

Tout d'abord, le cadre technique de SocialGO assure manifestement une facilité d'utilisation qui contribue au succès. Si l'utilisation était trop compliquée, elle viendrait à bout de la meilleure bonne volonté initiale. 

Ensuite, le profil du socle de l'électorat de Dominique de Villepin correspond pleinement à cette approche. Le dernier sondage CSA pour Le Parisien a démontré la forte participation de jeunes de moins de 35 ans avec une sur-représentation des cadres. Ce support est donc en coeur de cible.

Enfin, et c'est probablement là le facteur majeur, c'est l'esprit de "démocratie partagée" qui règne sur ce réseau social. Certes, cet esprit peut parfois ouvrir à des débordements. Mais pour l'essentiel, cet esprit est garant d'un espace de liberté et surtout de réflexions partagées qui sont des innovations majeures de ce réseau social et sa valeur ajoutée.

Jusqu'alors, Internet apportait deux nouvelles qualités :
- la réactivité dans la transmission des informations,
- la diversité dans la bibliothèque des informations (textes + images + vidéos ...).

Villepincom a cassé cette logique pour concevoir le nouveau préau républicain du nouveau siècle et avec un succès d'autant plus fort que les apporteurs de contributions puisent leurs billets dans leurs expériences professionnelles.

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 15:21

GROUPE PARLEMENTAIRE - Le oui de Bayrou et Dupont-Aignan à Dominique de Villepin

 

Le divorce entre les villepinistes et l’UMP semble inéluctable. En ce milieu du mois de septembre, les partisans de l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin sont en bonne voie pour former un groupe parlementaire indépendant du parti majoritaire à l’Assemblée nationale.

 Les grandes manoeuvres pour rallier au total quinze députés – le seuil minimum pour créer un groupe à l’Assemblée – sont sur le point d’aboutir. « Je suis très optimiste », assure, lundi, la députée UMP Marie-Anne Montchamp, porte-parole de République solidaire.

Actuellement, au moins douze élus seraient prêts à rejoindre immédiatement le nouveau groupe des républicains sociaux. Outre neuf députés villepinistes, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, et élu de l’Essonne, s’est déjà dit prêt à franchir le pas. Enthousiaste, le député (non inscrit) ne cache pas son impatience. « J’attends que les villepinistes se décident à quitter l’UMP ! » explique-t-il au Point.fr. François Bayrou, très isolé sur les bancs de l’Assemblée, et son collègue du MoDem Jean Lassalle sont aussi disposés à rejoindre le groupe. Toutefois, le chef de file centriste a posé, lundi, au micro de France info, une condition préalable à tout rassemblement : Dominique de Villepin doit rendre rapidement la carte de l’UMP qu’il a reprise cet été. « Il faut sauter le pas, et c’est plus difficile de sauter le pas que simplement de faire des déclarations », constate ainsi François Bayrou. Mais pour la porte-parole des villepinistes Marie-Anne Montchamp, cela semble aller de soi : « Forcément, si on arrive à constituer un groupe à l’Assemblée, République solidaire s’affranchira de l’UMP », lâche-t-elle.

Rassembler « les déçus de l’UMP »

« Nous essayons de rassembler les républicains sociaux qui ne se sentent pas à l’aise au sein de l’UMP. Nous y travaillons au quotidien », explique Marie-Anne Montchamp. Le mouvement fondé par le meilleur ennemi de Nicolas Sarkozy entend bien surfer sur le mécontentement provoqué par le tour de vis sécuritaire et le virage à droite amorcé cet été par le gouvernement. La cote de popularité du chef de l’État reste d’ailleurs au plus bas en septembre, selon notre baromètre Ipsos pour Le Point. Ainsi, avant l’été, former un groupe parlementaire indépendant de l’UMP n’était encore qu’une conjecture évoquée du bout des lèvres par les villepinistes, mais, aujourd’hui, cette émancipation apparaît comme une opportunité.

En attendant, la question reste entière : quand les partisans de Dominique de Villepin se décideront-ils à « passer sur l’autre rive » ? « C’est un chemin politique compliqué, reconnaît Marie-Anne Montchamp. Pour que cela soit du solide, nous planchons aujourd’hui sur le contenu de notre plate-forme politique. Il faut que tous les républicains sociaux membres du groupe parlementaire s’y retrouvent ». Après la réforme des retraites, un autre débat pourrait d’ailleurs accentuer l’émancipation des villepinistes : la loi de finances pour 2010. Le nouveau groupe parlementaire des républicains sociaux pourrait ainsi être porté sur les fonts baptismaux à l’automne, lors de l’examen de ce texte dans l’hémicycle. Mais au-delà d’une plate-forme politique, tous sont conscients qu’avoir un groupe offre des moyens matériels non négligeables (locaux, collaborateurs), et surtout une véritable existence politique avec un temps de parole dans toutes les instances de l’Assemblée.

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 00:36

14 septembre 2010 à 17h25 

 

 

Selon un sondage CSA pour Le Parisien, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy sont les deux meilleurs candidats de la droite pour les prochaines présidentielles. 15 % des personnes interrogées font de l'actuel président de la République est leur candidat préféré, soit le même score que l'ancien premier ministre de Jacques Chirac. Le premier ministre François Fillon arrive en troisième position avec13 % des réponses.

Autre enseignement de ce sondage : en cas de duel au second tour avec l'un des représentants de la droite, Dominique Strauss-Kahn réaliserait systématiquement un meilleur score que Martine Aubry.

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18 septembre 2010 6 18 /09 /septembre /2010 00:34

Brigitte Girardin, secrétaire générale de République Solidaire, était, ce lundi, l’invitée de la radio Tropiques FM. L’occasion pour elle de rappeler notamment les trois piliers de République Solidaire: « valeurs républicaines, justice sociale et France indépendante ».

Soulignant qu’il y a « une vraie attente dans ce pays pour une politique alternative », Brigitte Girardin a regretté que la politique menée ces dernières années par le gouvernement « divise, ostracise, monte du doigt certaines communautés » et donne des « coups de canifs importants à notre pacte républicain ».

Face à ce « malaise palpable », la secrétaire générale de République Solidaire estime « qu’il est temps qu’il y ait un sursaut dans ce pays et que l’on puisse effectivement proposer d’autres solutions et surtout une politique qui soit efficace, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ».

Brigitte Girardin a souligné les trois priorités politiques de République Solidaire: « Il est nécessaire de défendre les valeurs républicaines (…) et il y a besoin d’un retour à l’équilibre institutionnel. (…) Le deuxième point, c’est qu’ill y a une exigence de justice sociale. (…) Nous voulons placer l’exigence de justice sociale au coeur de toute réforme. Le troisième aspect, c’est de défendre une France qui soit indépendante sur la scène mondiale et qui fasse entendre sa voix ».

Brigitte Girardin a dit sa « très grande peine » de voir que « l’image de la France s’est dégradée »: « Il est temps de mettre fin à cette politique qui consiste à montrer du doigt les uns et les autres, à favoriser certains, à pénaliser d’autres. (…) Que notre Constitution et son article 1 soit respectés ! (…) Il est important qu’il y ait un sursaut de chacun pour dire: non, c’est n’est pas possible, ce n’est pas acceptable, ce n’est plus supportable ».

Interrogée sur la circulaire du Ministère de l’Intérieur demandant aux Préfets de cibler en priorité les Roms, la secrétaire générale de République Solidaire déclare: « Ce n’est pas la France, ce n’est pas la France des Droits de l’Homme, cette France qui porte des valeurs universelles ». Soulignant que « la loi doit être appliquée sans concessions », elle demande au gouvernement « d’arrêter de faire de la communication (…) électoraliste à partir de mesures qui, de surcroit, ne sont pas efficaces ».

Sur la question de la sécurité, Brigitte Girardin rappelle que « les Français attendent qu’on règle leurs problèmes » et rejette toute « approche idéologique »: tirant les « leçons de l’échec de la politique de proximité », il faut « reprendre l’idée d’avoir une présence sur le terrain, parce que vous ne réglerez pas les questions sécuritaires uniquement avec des moyens technologiques ».

Enfin, sur la réforme des retraites, elle dénonce une réforme qui « n’est pas juste »: « au niveau des 65 et des 67 ans, qu’on revienne sur cette mesure qui pénalise fortement les femmes, qui pénalise les populations les plus fragiles. Arrêtons d’avoir des mesures qui systématiquement favorisent les plus aisés et pénalisent ceux qui sont dans les situations les plus précaires et les plus fragiles. (…) On sent qu’il y a un acharnement, un autisme terrible du gouvernement ».

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 13:32
 a prévenu vendredi qu'il réagirait "extrêmement vigoureusement à la constitution d'un tribunal d'exception" pour son procès en appel dans l'affaire Clearstream, alors que la envisage d'en confier la charge à trois  spécialement choisis.
"Je réagirais extrêmement vigoureusement à la constitution d'une cour spéciale, d'un tribunal d'exception qui constituerait un véritable déni de justice", a déclaré l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac devant des journalistes en marge d'un déplacement dans le Maine-et-Loire. 
"Nous serions en présence de quelque chose de scandaleux dans un Etat de droit", a insisté le président de République solidaire (RS).
Il a rappelé qu'en première instance, cette affaire de dénonciation calomnieuse avait été jugée par la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris et qu'en appel "la règle veut que l'on saisisse la 11e chambre" de la cour.
"J'ai pu mesurer à quel point Nicolas Sarkozy a instrumentalisé l'ensemble de ce dossier. Je sais dans quelle circonstance c'est à l'Elysée que la décision d'appel a été prise et imposée au procureur de Paris Jean-Claude Marin", a encore affirmé M. de Villepin. "Je n'accepterai pas de nouvelles manipulations dans le dossier et comme tout citoyen, je veux être jugé selon les règles de la justice ordinaire", a-t-il ajouté.
Interrogée vendredi par l'AFP, la première présidence de la cour d'appel a confirmé que la désignation d'une chambre composée de trois juges spécialement choisis pour l'occasion était envisagée pour le second procès Clearstream. Mais "rien n'est encore arrêté", a-t-on précisé de même source.
Le 28 janvier 2010, le tribunal correctionnel de Paris avait relaxé Dominique de Villepin, jugé innocent des faits de "complicité de dénonciation calomnieuse" qui lui valaient d'être poursuivi dans cette vaste affaire de manipulation visant plusieurs personnalités, dont Nicolas Sarkozy.
Le lendemain le parquet avait décidé de faire appel du jugement, ouvrant la voie à un nouveau procès début 2011.
A l'issue du procès à l'automne 2009, le procureur avait requis 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende à l'encontre de l'ex-Premier ministre.
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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 13:31

vendredi, 10 septembre 2010

 « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». Les animaux malades de la peste sont morts mais la justice en 2010 ressemble à celle exercée par le monarque décrit par La Fontaine.

 Deux faits révélés aujourd’hui illustrent la déliquescence de la justice dans notre beau pays.

L’un, à vrai dire, ne génèrera pas de troubles nationaux, mais il est significatif.

Il ne s’agit plus du fils (devenu politique) d’un homme politique important qui avait pris la fuite après un accident de scooter…

Il s’agit, dans la nuit de mercredi à jeudi, d’un automobiliste ivre qui refuse de subir le test d’alcoolémie, ne présente pas ses papiers mais sa carte professionnelle, menace de sanction l’un des agents qui l’ont arrêté et cherche à obtenir son nom.

Il n’a pas été verbalisé, mais a dû laisser sur place sa voiture de fonction et s’est fait raccompagner à son domicile par un commissaire de police.

Il s’agissait du chef de cabinet adjoint du Premier ministre….(Europe1.fr)

 

L’autre fait est infiniment plus grave et s’inscrit dans le registre des entorses de Nicolas Sarkozy avec la justice dont il est, théoriquement, le garant..

On l’avait connu favorable au jugement d’un tribunal arbitral concernant le différent Tapie-Crédit Lyonnais, alors que l’affaire n’en relevait pas exactement. On sait depuis quelques jours que cette opération permettra à l’ami du Président de récolter 210 millions d’euros….

 Aujourd’hui, il s’en prend, avec sa manière compulsive, à celui qu’il veut pendre à « un croc de boucher »…

On apprend en effet que, pour juger en appel l’affaire Clearstream, il a décidé de faire comparaître Dominique de Villepin devant une juridiction composée sur mesure (Le Monde en date du 11 septembre).

« S’il s’avère que c’est une cour spécialement choisie spécialement pour me juger qui est désignée, nous serions alors devant une situation inacceptable d’un tribunal d’exception spécialement formé pour obtenir ce que certains peuvent souhaiter » annonce Dominique de Villepin.

« J’ai pu mesurer à quel point Nicolas Sarkozy a instrumentalisé l’ensemble de ce dossier. Je sais dans quelles circonstances c’est à l’Elysée que la décision d’appel a été prise et a été imposée à Jean-Claude Marin. Je n’accepterai pas de nouvelles manipulations dans ce dossier ».

Rappelons que Dominique de Villepin avait été relaxé en première instance le 28 janvier dernier.

Jean-Pierre Grand, député villepiniste s’émeut de « cette affaire… d’une gravité exceptionnelle. C’est une atteinte au fonctionnement de la République et de la démocratie ».

Il y voit un « remake » du procès de Riom qui s’était déroulé pendant la seconde guerre mondiale. Le maréchal Pétain voulait ainsi, en 1942, faire condamner plusieurs hommes politiques de gauche de la IIIè République. Le procès n’est jamais allé à son terme et le maréchal a terminé sa vie devant la mer, à l’Ile d’Yeu…

« Tous les Républicains, partout où ils se trouvent, doivent dénoncer ces méthodes d’un autre âge et apporter leur soutien par tous les moyens à Dominique de Villepin » ajoute Jean-Pierre Grand.

Français, il est grand temps de nous ressaisir et d’exiger l’égalité de chacun devant la justice.

C’est un principe républicain.

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 21:38

 

Dominique de Villepin lors du lancement de son parti, République solidaire, en juin dernier.
Dominique de Villepin lors du lancement de son parti, République solidaire, en juin dernier. Crédits photo : AFP

Alors que l'ancien premier ministre évoque les «dérives inacceptables» du virage sécuritaire de la majorité, Rachida Dati regrette la «stigmatisation des Français de la diversité».

«Il y a aujourd'hui sur notre drapeau une tache de honte». C'est à un véritable réquisitoire contre l'offensive sécuritaire de la majorité que s'est livré Dominique de Villepin dans les colonnes du Monde daté de mardi. Avec des mots savamment choisis, l'ancien premier ministre frappe fort. Il accuse le gouvernement d'avoir commis une «faute morale collective contre la République et contre la France». «Il y a aujourd'hui un devoir à remplir pour tous les républicains de France, face à l'hydre qu'un président et ses courtisans voudraient réveiller au fond de chacun de nous, face à la tache qui menace de flétrir l'idée même que nous nous faisons de la France. Un devoir de refus», insiste-t-il.

Et de dénoncer vivement la mesure de déchéance de la nationalité qui «ne changerait rien aux difficultés quotidiennes de nos compatriotes», les expulsions de Roms et la stigmatisation des gens du voyage. «Il aura suffi d'un discours à Grenoble et d'un été, d'un seul été, pour que tout bascule, de la lutte contre l'insécurité à l'indignité nationale», souligne encore Dominique de Villepin. En trempant ainsi sa plume dans le vitriol, le président de République solidaire fait un pas de plus vers sa candidature à la présidentielle. Il appelle ainsi au rassemblement pour préparer «l'alternative républicaine qui s'impose».

 

«Instrumentalisation» et «stigmatisation»

 

Autre tribune dans Le Monde daté de mardi, celle de l'ancienne ministre de la Justice Rachida Dati qui ne mâche pas non plus ses mots. Elle estime que «le débat sur la sécurité qui agite actuellement notre pays ne peut qu'inquiéter tous ceux qui ont un profond attachement pour la France», jugeant «regrettable» le «tournant pris dans le débat» qui a suivi la proposition de Nicolas Sarkozy sur la déchéance de la nationalité française».

Pour Rachida Dati, la question de l'insécurité a été instrumentalisée «par ceux qui, pour satisfaire leurs ambitions politiques, veulent catégoriser les Français au mépris de la fraternité». «Cessons de stigmatiser tous ces ‘Français de la diversité' comme des ‘enfants de l'immigration' et de les cantonner à des fonctions ou à des quotas qui les renvoient systématiquement à des origines ou des pays qu'ils ne connaissent pas», écrit-elle. Pour l'eurodéputée, «la fraternité, c'est refuser avec la même vigueur tous les replis communautaristes et tous les comportements qui viseraient à isoler une catégorie de la population».

 

«Fêlure importante»

 

À droite, les violentes prises de positons contre l'offensive sécuritaire du gouvernement se multiplient et pourraient mettre à mal l'unité de la majorité. Les villepinistes, qui ont tiré à boulets rouges contre les propositions du gouvernement, ont d'ores et déjà annoncé leur intention de s'affranchir de l'UMP à l'Assemblée nationale. Ils pensent à créer à l'automne un groupe parlementaire alternatif, qui leur permettrait d'obtenir des moyens supplémentaires pour faire entendre leur voix.

De son côté, Christine Boutin évoque un possible divorce entre le Parti Chrétien-Démocrate, qu'elle dirige, et l'UMP. «La question n'est pas tranchée, mais tout est possible et tout est ouvert», explique l'ex-ministre du Logement. Elle précise que le débat actuel «conforte notre réflexion sur 2012 et le fait que nous pourrions avoir un représentant dans cette élection présidentielle, moi ou quelqu'un d'autre». «Il est vrai que c'est la première fois que j'ai des demandes aussi nombreuses de mes adhérents pour que nous quittions notre association avec l'UMP», observe-t-elle, parlant d'une «fêlure supplémentaire et importante» dans sa relation avec le parti majoritaire.

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 15:56

 

En comparant les démantèlements de camps roms à des "rafles", le député villepiniste de l'Hérault, Jean-Pierre Grand, a, semble-t-il, commis aux yeux de ses amis UMP le sacrilège de trop.   
 
Selon le Midi Libre, plusieurs élus de son département auraient pris la plume pour lui demander "de rentrer dans le rang ou de quitter le mouvement, à partir du moment où il n'en partage pas les grandes lignes". Le député Jacques Domergue, candidat malheureux à la mairie de Montpellier, et le sénateur-maire de Béziers, Raymond Couderc, figureraient parmi les signataires du courrier.

"Je n'ai rien reçu pour l'instant, tempère Jean-Pierre Grand. Ce qui est sûr, c'est que la dialectique de la droite dure ne gêne pas Raymond Couderc. Dès que quelqu'un s'oppose à cela, il réagit."

"On s'efforce de rester à l'UMP pour faire passer des messages et débattre des orientations politiques du parti, explique le maire de Castelnau-le-Lez. Il faut assumer cet exercice jusqu'à un certain point. Maintenant, si l'UMP doit devenir un FN bis, cela se fera sans nous!" avertit le le membre de RS.

Pourtant, Grand affirme qu'il n'est pas isolé. "Deux tiers des messages que je reçois suite à mes prises de position récentes sont positifs, assure Jean-Pierre Grand. A l'inverse, quand je vois que Raymond Couderc n'a obtenu que 26% des voix à la tête de la liste UMP aux dernière régionales, je me dis que leur positionnement n'est pas particulièrement populaire."   

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Présentation

  • : RASSEMBLEMENT DES GAULLISTES D' ITALIE
  • : Cette association est un club de réflexion politique qui a pour but :- de pérenniser, par l’étude, la réflexion et la promotion, les valeurs du gaullisme.- de rassembler toutes personnes (citoyens, élus locaux, parlementaires…) attachées à ses Idéaux.- d‘analyser les mouvements sociaux, économiques et politiques et par conséquent d’organiser des conférences, des colloques, des campagnes d’information et toutes manifestations conformes à son objet.
  • Contact

Jean-Claude CALISESI


      67

 

  • - Président du Rassemblement des Gaullistes de Lorraine
  • - Adjoint au Maire de Saint-Max
  • - Conseiller de la Communauté Urbaine du Grand Nancy
  • Président des Italiens de Nancy
  • Président de Ars Multimédia
  • - Consultant International & Agent Immobilier  
  • - Président de CHESICA SA

 


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