Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 23:59

 

http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Ffr.news.yahoo.com%2F69%2F20110316%2Ftpl-les-kadhafi-au-clown-sarkozy-qu-il-r-86098b9.html&h=a6fa7

Partager cet article
Repost0
7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 01:50

Né le 9 mai 1978 à Nancy, je vis depuis ma naissance à Saint-Nicolas-de-Port, issu d'une famille portoise depuis plusieurs générations. Mon grand père Gaston NANTZ, fut notamment chef de l'harmonie municipale et conseiller municipal de Marcel WENCK puis de Edmond PRIGNET.

Je suis également petit-fils d'Achille DEBAECKE qui fut inspecteur principal au commissariat de Dombasle-sur-Meurthe.

 

Après avoir suivi des études en économie et social, je suis rentré activement dans la vie politique en adhérant à Debout La République, mouvement néo-gaulliste associé à l'UMP devenant de fait adhérant du nouveau parti de la majorité. Je suis rapidement nommé responsable de la circonscription du lunévillois à DLR et membre de comité de circonscription au sein de l'UMP.

 

En 2005, suite à l'élection de Nicolas SARKOZY à la présidence de l'UMP, j'ai décidé de quitter le mouvement présidentiel car opposé au néo-libéralisme, au communautarisme et à l'atlantisme, défendus par le nouveau chef du principal mouvement de la majorité, contraires aux valeurs gaullistes, républicaines et sociales que j'ai toujours défendues.

 

Le 22 novembre 2006, après avoir constaté l'éparpillement des gaullistes dans de nombreux partis, j'ai décidé de fonder aux côtés de Christophe CHASTANET d'Initiative Gaulliste (gaulliste de gauche) et de Lucie-Anne BOUTTE-CASTRO du MRC, une association politique qui porte le nom "Union du Peuple Français" avec le but affiché d'être "la maison commune des gaullistes" qu'ils soient membres ou non d'un parti (UMP, MoDem, MRC, DLR, PS...). J'en suis actuellement le président.

 

Très rapidement m'ont rejoint notamment Étienne PATIER (vice-président de l'UPF et petit-fils d'Edmond MICHELET) adjoint au maire PS de Brive-la-Gaillarde et Henry AFONSO (vice-président de l'UPF) conseiller régional "Vert" d'Iles-de-France de 1992 à 1998. L'UPF est à ce jour présente dans 19 régions de la métropole. Y participe également le club de réflexion "Rassemblement des Gaullistes du 54" avec Jean-Claude CALISESI, adjoint au maire de Saint-Max, conseiller à la Communauté Urbaine du Grand Nancy et responsable de la mobilisation citoyenne à République Solidaire.

 

Depuis 2004, je travaille avec Henri FOUQUEREAU (ancien conseiller de Jacques CHABAN-DELMAS et de Michel JOBERT) mais également avec Pierre MAILLARD (ancien conseiller diplomatique du général de GAULLE) et l'ancien ambassadeur Albert SALON.

 

En 2007, fidèle à ma vision gaullienne du rassemblement par delà les clivages et à mon idéal social et humaniste, j'ai décidé de soutenir activement la candidature de François BAYROU au 1er tour de l'élection présidentielle.

 

En 2008, j'ai participé à la liste "Saint Nicolas Demain" qui l'emporte dès le 1er tour des élections municipales. Je ferai mon entrée samedi 19 février au conseil municipal.

 

Atteints d'une maladie génétique orpheline, j'ai fondé en 2008, l'Association pour la Défense des Personnes Handicapées de Lorraine.

Partager cet article
Repost0
7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 00:45

Par Dominique de Villepin Président de République solidaire

Les peuples arabes nous tendent un miroir. Peut-on se réjouir de ce qu’on y voit ? Ecoutons ce qui se dit d’admiration, d’enthousiasme et de peur dans les rues, les cafés, à table en famille. Nous parlons d’eux, mais en fait nous nous posons des questions sur nous-mêmes. Qui voulons-nous être ? La vérité, c’est que nous nous sentons perdus. La République est à bout de souffle. Cette révolution arabe est une main tendue. Nous pouvons la saisir ou nous pouvons la rejeter. Ecouter l’espoir ou la peur. Ne prenons pas le risque d’un faux départ en imaginant déjà des flux incontrôlables, des théocraties meurtrières, un terrorisme déchaîné. Nous avons un destin commun, de part et d’autre de la Méditerranée et nous pouvons faire tomber des barrières érigées depuis près de cinquante ans, des mépris, des rancœurs, des cynismes. C’est le rôle de la France d’œuvrer à la réconciliation des deux rives. Il y a là-bas une formidable aspiration à la dignité. C’est le seul mot d’ordre. Et chez nous, chez les éleveurs qui travaillent sans revenu ? Chez ces jeunes de banlieue qui jouent le jeu des diplômes, mais savent bien qu’ils ont quatre fois moins de chances d’emploi que d’autres ? Chez les chômeurs de longue durée qui se sentent baladés de formation en stage sans perspective, les plus jeunes pour qui l’entrée dans l’emploi est un parcours du combattant et les plus âgés qui s’en sentent expulsés ? Chez ces fonctionnaires orphelins de leur mission ? Chez ces exclus qui mendient parfois plus un regard qu’une pièce ? Le même mot d’ordre murmuré. Qu’on nous rende notre dignité. Oui, il y a de part et d’autre une même aspiration à la dignité. Qui nous en prive ? La réponse est plus complexe ici que là-bas. C’est une accoutumance diffuse à l’indifférence, une acceptation de la compétition de tous contre tous, une soumission à la marchandisation du monde. Notre vie politique et médiatique s’est pliée au réalisme comme les diplomaties occidentales se sont rendues à la normalité de la dictature au nom de l’exception arabe. Le sentiment d’avoir trop à perdre et la loi de bascule des grands partis, avec ses petits arrangements entre ennemis et ses petits ajustements à la marge, nous ont condamnés au statu quo. La révolution de la dignité que nous appelons de nos vœux sans oser le dire à haute voix, c’est une reconquête sur nous-mêmes, un réveil des consciences. Faisons de l’indignation le levier de la dignité retrouvée, par une véritable refondation sociale. Pendant des siècles l’humanité n’a eu d’autre but que d’assurer sa survie. La révolution industrielle, en deux siècles, a changé la donne. C’est la simple vérité que nous constatons chaque jour : il y a abondance, mais pas pour tous. Nous sommes une nation riche d’un long passé et d’un patrimoine accumulé. N’est-il pas naturel que chaque Français ait un droit sur l’héritage national ? N’est-il pas nécessaire de donner au citoyen la liberté de se consacrer aux choses de la cité, comme les jurés aujourd’hui ou les citoyens athéniens hier ? N’est-il pas utile de profiter du libre épanouissement des dons de chacun ? C’est vrai, hier ce n’était ni possible ni forcément souhaitable. En France, c’est devenu possible et souhaitable – à cause du chômage de masse, de l’éducation démocratisée, de l’émancipation des femmes – et tout au long du XXIe siècle, les pays développés se tourneront vers ces solutions simples, modernes, justes. Je propose la création d’un revenu citoyen. Il s’agirait d’un revenu garanti à tous, de l’ordre de 850 euros. Autant dire le strict nécessaire. Aucun luxe, tous ceux qui en vivent vous le diront. Mais un socle pour construire une vie digne et libre : ce revenu serait dégressif jusqu’à un niveau de revenus médian, autour de 1 500 euros. Enfin, ce revenu créerait l’engagement moral de poursuivre une activité – travail, formation, bénévolat associatif, engagement politique ou syndical, création artistique. Couplé à une réforme profonde de l’impôt sur le revenu, fusionné avec la CSG, rendu plus progressif et prélevé à la source, ce revenu pourra être versé en temps réel en cas de baisse de revenus, sans les retards désastreux qui sont la règle de nos allocations sociales. Il sera financé largement par un redéploiement d’aides existantes, par des économies de frais d’administration des aides et par des hausses ciblées d’impôts, TVA et tranches supérieures de l’impôt sur le revenu. Ce revenu citoyen réglerait-il tout ? Bien sûr que non. Mais il serait un socle pour rebâtir notre république sociale et démocratique. Un nouveau départ pour rebâtir nos services publics, aujourd’hui en miettes. Il faut surmonter à la fois le tout-Etat et le tout-marché et remettre enfin l’intérêt général au cœur de notre république. La propriété privée n’exonère pas d’une responsabilité sociale. C’est pourquoi une régulation publique des intérêts privés est souvent nécessaire. La crise l’a prouvé, nous avons besoin d’un service public bancaire, tant pour les garanties envers les usagers que pour assurer des obligations de service public de financement de l’économie, en dirigeant le crédit vers les PME notamment. Nous avons besoin d’un service public du logement qui maîtrise les abus – logements vides, marchands de sommeil – et harmonise la demande et l’offre, par un cahier des charges avec contreparties concernant les loyers. Un nouveau départ pour rebâtir notre conception de la citoyenneté. Un service citoyen obligatoire pour tous les jeunes et ouvert à tous les âges permettra le brassage social et l’engagement pour le bien public. C’est l’occasion de repenser le maillage de proximité pour nos services publics : médecins en dispensaires, adossés aux pharmacies, en milieu rural ou dans les quartiers sensibles ; enseignants au sein même des grands ensembles, assurant le soutien scolaire ; avocats assurant une aide juridique de proximité. Un nouveau départ pour rebâtir le dialogue social. Je propose que nous choisissions la voie d’une cogestion à la française, pour permettre la participation des salariés au destin de l’entreprise et aux décisions concernant la stratégie, les emplois, les salaires. Un nouveau départ, dans la dignité et dans l’espoir. Car il ne tient qu’à nous de reprendre en main notre destin.

Partager cet article
Repost0
6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 23:36

Il ne reste plus que ce soir comme réunion publique

 

Réunion publique :

 

Jeudi 17 mars à 20H30  salle des fêtes de Saint Nicolas de Port  rue Jolain

 

Bien amicalement

 

Jean-Claude CALISESI

Président du Rassemblement des Gaullistes de Meurthe & Moselle

Portable : + 33 660 714 230

rg54@orange.fr

http://rg54.over-blog.com

Adjoint au Maire de Saint-Max

Délégué aux Sports & Loisirs

Conseiller Communauté Urbaine du Grand Nancy

Délégation de Service Public chargé de l’Eau Potable

Hôtel de Ville

37 avenue Carnot

BP 80109

54133  SAINT-MAX  Cédex

 

Partager cet article
Repost0
6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 23:18

RASSEMBLEMENT DES GAULLISTES de Meurthe & Moselle 

Adhésion 2011

Conformément à la réglementation de la CNIL , nous ne pouvons enregistrer une adhésion sans le

bulletin complété ci-dessous.

ADHESION au RG 54 : 3 rue Saint Livier 54130 SAINT-MAX Tel : 0 660 714 230

NOM :……………………………………. Prénom : …………………………………………

Date de naissance :………………… Lieu : ……………………………………………

Profession : ……………………………. Mandat électif : ……………………………

Adresse : ………………………………………………………………………………………….

Code Postal : ………………….. Ville :…………………………………………………….

Tél Portable :…………………… Tél (autres) : ……………………………..........

Courriel : ………………………………............site :…………………………………….

Je souhaite être contacté par un responsable du «Rassemblement des Gaullistes de Meurthe & Moselle»

Je souhaite adhérer au «RASSEMBLEMENT DES GAULLISTES de Meurthe & Moselle »

Et je joins un chèque de

Adhésion simple : 15 €

Adhésion couple : 20 €

Adhésion «Personne Sans emploi » : 5 €

Adhésion bienfaiteur : 150 €

Adhésion bienfaiteur : autre

 

Date et signature :


Les chèques sont à libeller à l’ordre de l’Association du RASSEMBLEMENT DES GAULLISTES de Meurthe & Moselle.

Partager cet article
Repost0
6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 21:42
Dominique de Villepin était ce soir l’invité de Dimanche Soir Politique sur I-Télé et France Inter, en collaboration avec Le Monde et Dailymotion.

Retrouvez dans ce billet ses principales déclarations.

Nouvelle rencontre avec Nicolas Sarkozy, ce lundi: « C’est un dialogue républicain ».

Europe: « L’Europe doit marcher sur deux pieds: certes la rigueur, mais aussi la croissance ».

Question sociale: « La question sociale a été abandonnée au cours des dernières années. »

Laïcité: « J’ai clairement indiqué au Chef de l’Etat qu’ouvrir le débat sur l’Islam, c’était faire le jeu des peurs. »

Débat: « Je crois qu’il faut avoir le courage de dire qu’il y a des questions qui se posent dans notre pays, mais que nous avons des solutions. (…) Appliquons la loi et faisons en sorte qu’il y ait des propositions qui soient faites. »

Loi de 1905: « On ne touche pas à la loi de 1905″.

Problèmes des Français: « Les problèmes des Français, c’est le chômage des jeunes, la compétitivité, les hausses de prix. »

2007: « L’élection de Nicolas Sarkozy s’est faite sur deux bases: la promesse de réponses concrètes aux Français (…) et la réponse identitaire avec la création du ministère de l’immigration et de l’identité nationale ».

Attentes des Français: « Ce qu’attendent les Français, ce sont des réponses économiques sociales ».

Islam: Le Chef de l’Etat a « le doigt pointé sur l’Islam et sur les musulmans ».

Question sociale: « C’est en ne remettant pas la question sociale au coeur du débat » que l’on entretient les peurs.

« La responsabilité du Chef de l’Etat, c’est d’apporter de la sérénité ».

Flux migratoires: « Nous assistons d’abord à un déplacement de population dans cette région du Maghreb ».

Conseil Européen: « Est-ce que l’Europe décroche du monde et s’efface ou bien, est-ce qu’au contraire l’Europe reprend position? »

Révolutions arabes: Il faut « offrir à tous les pays en transition démocratique le bénéfice d’un statut très avancé qui accompagne ces pays vers le développement économique, social et politique ».

Révolutions arabes (bis): « Nous devons être prêts à toutes les éventualités », avec « des enjeux encore plus difficiles ».

Révolutions arabes (ter): « Nous devons prendre l’initiative d’une force de pays qui sera à disposition de la région, avec l’Union Africaine et la Ligue arabe ».

Kadhafi menaçant de la présence d’Al Qaïda aux portes de l’Europe s’il tombe: « C’est une chanson que l’on entend sur la scène nationale. C’est la chanson des peurs ».

Kadhafi: « N’adressons pas au Colonel Kadhafi le message de nos propres peurs. Adressons lui le message de notre détermination. »

Kadhafi (bis): « Je n’ai jamais changé que le Colonel Kadhafi puisse changer ».

Immigration: « Nous avons besoin d’une politique ambitieuse à l’échelle européenne en matière d’immigration. »

Ambition politique: « Je ne suis pas aujourd’hui dans la vie politique pour accepter n’importe quelle mission ou maroquin. »

Juppé: « Alain Juppé est un homme de grande qualité et un homme de grand talent ».

Diplomatie: « Il faut donner une vision à la diplomatie française. (…) Il va falloir redonner son indépendance à la France ».

Le Pen: « La montée du Front National est le résultat de l’abandon de la question sociale au profit de la question identitaire. »

Front National: « Les solutions du Front National nient la réalité ».

Vision politique: « La vision de la politique, c’est la prise de risque dans les réponses aux Français. Ce n’est pas de manipuler » les sondages.

Marie-Anne Montchamp demandant à DDV de renoncer à 2012: « Je suis un peu surpris de sa part à elle. Je pense exactement l’inverse: la réponse face à la montée du Front National, c’est l’engagement, c’est la République. »

Propositions: « J’ai des propositions très précises à faire sur les préoccupations des Français ».

Critiques: « J’ai toujours voulu ouvrir les yeux de la majorité sur des erreurs stratégiques commises depuis le 1er jour » du quinquennat.

Ambition: « La volonté de faire réussir la France, c’est ma seule ambition ».

Alternative: « Je vais proposer une alternative à la politique qui est menée ».

Projet présidentiel: « Mon projet a vocation à déboucher quelques mois plus tard sur un programme. »

Refondation: « L’enjeu aujourd’hui, c’est la refondation politique, économique et sociale de la France. »

Candidature en 2012: « Je suis déterminé à avancer, tout en étant très conscient de la difficulté ».

Election présidentielle: « L’essentiel, c’est la dynamique. Aujourd’hui, les Français sont dans une logique de rejet ».

UMP: « L’UMP s’est enfermée dans une gestion partisane du débat ».

Propositions: « Si j’étais contre Nicolas Sarkozy, je n’accepterais pas la proposition qu’il m’adresse. Je suis dans une logique de proposition ».

République Solidaire: « Quand on est tout seul avec 25.000 adhérents, on n’est pas tout à fait tout seul ».

Candidature: « Je suis un pragmatique. Je crois à l’intérêt supérieur de la France et c’est à partir de là que je prendrai ma décision » pour 2012.

Réforme fiscale: « Si on n’est pas capable d’adresser aux Français un message de justice sociale, alors ce n’est pas la peine » d’engager une réforme fiscale.

Justice sociale: « La France a besoin d’un message fort de justice sociale ».

Pauvreté: « Il y a environ 8 millions de Français qui vivent avec moins de 750 euros par mois ».

Revenu citoyen: « Je propose un revenu citoyen garanti de 850 euros pour chaque Français, qui coûte 30 milliards d’euros et qui sera financé pour moitié par une augmentation de 2 points et demi de TVA » et pour moitié par une hausse de l’impôt sur le revenu.

Dignité: « Donner la dignité à chacun permet à chacun de choisir sa vie. »

Procès Chirac: « Je mesure bien l’épreuve que constitue ce procès pour Jacques Chirac. Mais Jacques Chirac a une position courageuse. »

Justice: « La justice, elle vaut pour tous les Français, quels qu’ils soient. Il faut accepter d’expliquer, de rendre des comptes devant la justice, et tout particulièrement quand on est au pouvoir. (…) Je ne crois pas à la possibilité de s’exempter de cette exigence démocratique ».

Dialogue: « Il ne s’agit pas de faire la paix » avec Nicolas Sarkozy. « Je peux accepter d’avoir un dialogue républicain dès lors qu’il s’agit de la France et des Français ».

UMP: « Je ne crois pas aujourd’hui que l’UMP puisse se sauver de l’intérieur. Les responsables de ce mouvement n’ont pas pris la mesure de la gravité de la situation. Il faut de la hauteur. »

Partager cet article
Repost0
6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 21:40
Sur la situation en Lybie

Il y a un rendez-vous qui a été fixé, à la demande de la France et du Royaume-Uni: le sommet extraordinaire du Conseil Européen qui se tiendra le 11 (…). Cet enjeu marque une double responsabilité, à mon avis, de la communauté internationale: Jean-François Copé l’a dit, c’est vrai, la mobilisation du Conseil de Sécurité pour définir les pressions, les sanctions, mais également une responsabilité particulière de l’Union Européenne (nous sommes riverains de la Méditerranée), en liaison avec la Ligue arabe. Et c’est là où se pose la question plus délicate: comment neutraliser le Colonel Kadhafi, faut-il aller jusqu’à une intervention militaire?

Je crois que c’est là où est la principale difficulté: poser le cadre qui empêchera le Colonel Kadhafi, éventuellement, de se retourner massivement contre son peuple, et là, je crois que nous avons un devoir de nous doter des outils, du cadre général qui permettra d’empêcher une telle éventualité. Ca suppose d’agir très rapidement. (…) C’est pour ça que se pose, en termes très urgents, la question de la zone d’exclusion aérienne.

Sur le risque de flux migratoires

D’abord, je crois qu’il faut rappeler fortement que ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée est une chance pour nous. Il s’agit de mouvements de peuples, il s’agit de mouvements non-violents et de mouvements qui aspirent à la dignité et la justice. Nous n’avons pas entendu ces révolutions se faire au nom de l’islamisme ou au nom de la lutte contre Israël. Donc, c’est une chance qu’il nous faut saisir.

Alors que, parallèlement, on se prépare à d’éventuels risques migratoires: constatons d’abord que ce risque, aujourd’hui, est faible voire inexistant. Ce que nous constatons aujourd’hui, c’est une urgence de déplacement de population à l’intérieur du Maghreb, à la frontière avec la Tunisie, à la frontière avec l’Egypte et du côté du Niger. Dans un premier temps, il y a eu un mouvement sur Lampedusa qui ne s’est pas confirmé dans les jours qui ont suivi, donc c’est un mouvement qui est faible. Ce qui ne veut pas dire que dans les prochains mois, nous n’aurons pas des arrivages par contournement et par le fait que ces Etats, et c’est vrai pour l’ensemble des Etats du Maghreb, ne joueront plus leur rôle tampon par rapport à cette immigration venue notamment de pays du Sud du Sahara.

Mais nous avons des outils dont il faut nous doter face à des situations nouvelles: un droit d’asile européen (nous devons le mettre en place), faire en sorte qu’un fond de solidarité puisse aider les pays qui sont en première ligne pour accueillir les réfugiés de façon temporaire et faire en sorte que l’agence Frontex puisse effectivement avoir les moyens de traiter ces questions, mais je crois que ce serait une grande erreur que de céder à la peur en oubliant la chance que représentent ces événements.

Sur le Conseil Européen extraordinaire du 11 mars

L’un des grands enjeux du Conseil Européen du 11 mars, c’est la capacité à définir une politique spécifique vis-à-vis de ces Etats en transition démocratique, et je pense que nous n’avons pas aujourd’hui le bon statut qui nous permettrait de donner les outils à ses pays, de faire redémarrer leur économie, d’assurer la transition démocratique qui est nécessaire et je pense qu’il faut un statut spécifique vis-à-vis de ces Etats qui sont en transition.

Sur la laïcité et sur le financement des lieux de culte musulmans

Je ne crois pas que le débat soit utile, ni l’un ni l’autre. Pourquoi? Nous avons la chance d’avoir des grands principes. La laïcité est un des grands principes, un des principes cardinaux de notre République, comme la liberté, comme l’égalité, comme la justice. C’est une chance pour la France. On l’a vu tout à l’heure en politique étrangère: quand la France s’éloigne de ses principes, comme les Droits de l’Homme, elle se met en danger, elle n’est plus elle-même, elle se renie. Il faut donc (et c’est là la difficulté, et c’est là la responsabilité de ceux qui nous dirigent) faire vivre ces principes.

La laïcité, la loi de 1905, c’est un principe d’équilibre. C’est pas un principe intransigeant, comme je l’ai entendu tout à l’heure. Ce n’est pas un principe qui doit diviser les Français, les monter les uns contre les autres. C’est un principe ouvert, tolérant et d’équilibre. D’autant plus que nous sommes dans une période singulière, une période difficile, une période de tensions, une période de souffrance pour beaucoup de Français. Et on l’a vu, ce débat ne rassemble pas. Il faut donc, là où il y a des problèmes techniques, et il y en a: la construction de mosquées, les prêches (doivent-ils être faits en Français, doivent-ils être en arabe?), la viande hallal, les carrés musulmans… Quand il y a des problèmes, il faut tout simplement essayer de mettre en oeuvre les modalités techniques qui sont les plus adaptées pour répondre aux besoins.

Je prends un exemple: le débat autour des minarets. Il y a 2000 mosquées en France. Nous avons besoin de 1000 mosquées supplémentaires, ce qui explique qu’il y ait un certain nombre de musulmans dans notre pays qui soient obligés (ce n’est pas qu’ils le souhaitent) de faire leurs prières dans la rue. Ce n’est pas souhaitable, il faut tout faire pour apporter une réponse en terme de constructions de mosquées. (…) Mais il n’y a qu’une trentaine de mosquées qui disposent de minarets et de petits minarets, et tout cela est contrôlé par les municipalités. Donc nous avons la chance d’avoir un système, d’avoir un principe de laïcité qui nous permet de faire face aux situations les plus difficiles.

Je ne crois pas que ce soit au moment où on assiste à un printemps arabe, au moment où il y a les difficultés que nous connaissons en France, qu’il faille rouvrir ce débat qui divise les Français inutilement. Ouvrons un débat sur l’emploi des jeunes ! Ouvrons un débat sur le pouvoir d’achat des Français ! Là, il y a matière à essayer de faire des propositions constructives. Pour le reste, traitons à l’échelon technique ce qui mérite d’être traité à l’échelon technique.

Et je le dis d’autant plus que cela commence à faire beaucoup: débat sur l’identité nationale, débat sur la burqa, question des Roms, débat sur la sécurité permanent puisque tous les six mois, on fait une nouvelle loi pour surenchérir dans ce domaine… Je crois que nous avons tous besoin d’un peu de paix pour nous consacrer à l’essentiel. Et l’essentiel aujourd’hui, ce n’est pas de donner de la poudre de perlinpinpin aux Français, c’est de leur apporter des réponses dans ce qui constitue l’urgence de leur quotidien. Je le redis: l’emploi des jeunes, voilà un sujet qui mérite, et pas uniquement, d’être un sujet de débat pour la prochaine campagne présidentielle.

Sur la formation des imams

Tout cela suppose que l’on forme des imams et vous savez comme moi que nous nous sommes heurtés à un certain nombre de barrières difficiles au sein de l’Université. Il faut donc trouver, et c’est le chantier que j’avais engagé en 2005, il faut ouvrir un chantier pour la formation des imams.

Sur la montée du Front National

Mais il faut aussi se poser la question dans un contexte difficile: de qui faisons-nous le jeu? Avant tous ces débats, Madame Le Pen, elle était à 10 ou 12%. Aujourd’hui, elle est à 18-20%. Il faut bien voir que ces débats ne font que nourrir des inquiétudes, nourrir des peurs, et c’est là où il faut être pragmatique, et c »est là où la responsabilité politique, c’est d’apporter des solutions en évitant que les peurs ne prennent le dessus et ne viennent fausser le débat.

Sur la conduite du débat sur la laïcité

Nous le voyons bien: ce débat est mal parti et n’aboutira qu’à des divisions supplémentaires. Je voudrais faire une proposition. Pourquoi ne pas demander, puisque ce qui gêne le plus dans cette affaire, c’est que l’initiative vienne d’un parti politique (ce n’est pas à un parti politique de mettre sur la table un grand débat qui touche à des principes fondamentaux dans notre République), pourquoi ne pas demander à deux, trois grandes personnalités de bords différents de proposer au gouvernement et au Président de la République un certain nombre de réponses techniques pour éclairer les choix qu’il faut faire sur les différents sujets dont nous avons parlé: constructions de mosquées, financement, prêches des imams…

Nous aurons alors des propositions, et c’est sur la base des propositions que nous pourrons avancer et faire des choix. (…) Je crois qu’il faut essayer d’être constructif et donc de rétrécir le champ d’un débat qui va déraper, comme malheureusement d’autres ont dérapé. Et dans ce contexte, je crois que des recommandations faites, comme nous l’avons connu par le passé, par quelques personnalités de bords différents, permettra justement d’aborder sereinement et de façon constructive ces questions.

Sur la fin du bouclier fiscal

Le bouclier fiscal que nous avons créé avec Jean-François Copé, il était plus juste que celui qui est en place aujourd’hui, puisqu’il était de 60%, alors qu’aujourd’hui, il est de 50% en incluant la CSG et la CRDS. Donc le bouclier actuel est infiniment plus avantageux pour les plus riches que ne l’était le dispositif initial. Donc, somme toute, s’il fallait faire une réforme a minima, peut-être que revenir à la situation antérieure serait plus sage.

Alors, ce n’est pas le cas. Je pense qu’effectivement, le grand risque aujourd’hui, c’est de voir substituer à un avantage pour les plus riches un autre avantage pour les plus riches. Et c’est là où je pense qu’il y a un tour de passe-passe qui risque d’être difficile.

On peut difficilement faire l’économie d’une grande révolution fiscale, mais encore faut-il avoir le temps et la sérénité pour le faire. Je ne suis pas sûr qu’à un peu plus d’un an des élections, on puisse s’engager là dessus, mettre en place un véritable impôt sur le patrimoine sans faire de profonds remous. Donc je crois qu’il faudrait se contenter d’aménagements plus modestes dans la période actuelle.

Sur le pouvoir d’achat

Nous savons tous que le pouvoir d’achat des Français a beaucoup plus crû pour les plus riches que pour les classes moyennes. Aujourd’hui, les classes moyennes sont laminées, et c’est bien là où la fiscalité a vocation à redistribuer entre les Français de façon juste.

Sur le thème majeur de la campagne présidentielle de 2012

Pour moi, le grand enjeu aujourd’hui, c’est l’inégalité dans la répartition des richesses. Et le formidable devoir que nous avons dans un pays riche, parce qu’on l’oublie, la France est un pays riche, c’est un pays qui a des atouts: 12.000 milliards, le patrimoine des Français, 12.000 milliards d’euros. Et donc, je pense que la possibilité de permettre à chacun de vivre dignement, ça veut dire donc avancer sur l’emploi, ça veut dire améliorer le pouvoir d’achat…

C’est pour cela que je propose un revenu citoyen à 850€: quand on sait que dans notre pays, 8 millions de Français vivent en dessous de 750€, pour tout le monde, de façon dégressive jusqu’à 1.500€.

Et nous avons le moyen de financer puisque la facture est de l’ordre de 30 milliards d’euros, ce qui correspond en gros aux dépenses fiscales qui ont été engagées depuis le début de ce quinquennat.

Partager cet article
Repost0
6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 21:26
Rejoignez « Villepincom », un réseau social autour de Dominique de Villepin ouvert à tous, pour mettre en commun dans un même espace vos réflexions et permettre ainsi à chaque membre d’apporter sa propre contribution au débat.
Dominique de Villepin et des jeunes de Villepincom.net dans un café à Bastille (02/10/09)
Dominique de Villepin intervient régulièrement en vidéo sur le réseau Villepincom.

Il participe ainsi au débat politique au plus près des préoccupations quotidiennes des Français.

Plus de 10 000 inscrits sur Villepincom… Rejoignez, vous aussi, le réseau en vous inscrivant en quelques clics : www.villepincom.net
Partager cet article
Repost0
24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 00:48

C'est une simple question posée par un étudiant qui a amené Dominique de Villepin à se dévoiler.

Mardi, lors d’un déplacement à Lyon, l'ancien Premier ministre est interrogé sur son choix de rester à l’UMP.

Il livre alors une réponse sans langue de bois : oui, il va quitter le parti présidentiel.

Relayée sur son compte Twitter et sa page Facebook, l'annonce de son départ de la majorité a finalement été confirmé mercredi par Brigitte Girardin, secrétaire général de République solidaire, le parti qu’il a fondé.

Une annonce qui fait donc l’effet d’une petite bombe alors qu’en juillet dernier, il avait fait le choix de renouveler son adhésion au parti présidentiel.

Mais cette fois, Dominique Villepin veut clairement marquer son opposition à la politique de Nicolas Sarkozy et ne renouvellera pas son adhésion en 2011. "Comme gaulliste, je ne peux que regretter que l'UMP s'éloigne chaque jour davantage des valeurs du gaullisme. Comme gaulliste, je crois à des valeurs de justice sociale. Malheureusement, ces valeurs ne sont pas au rendez-vous", a expliqué mercredi le principal intéressé, lors de sa visite au salon de l’Agriculture

Partager cet article
Repost0
23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 05:32

Très bonne nouvelle, il est temps pour les Gaullistes que nous sommes de revenir aux RESPONSABILITES et de remettre notre pays dans le bon sens de marche.

Cela ne peut plus durer, le peuple souffre et les aristocrates qui sont aux commandes, continuent à ne rien vouloir changer.

Le temps de la mobilisation autour de Dominique De Villepin est venu, au travail Compagnons !

JC CALISESI - Président du RG54

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RASSEMBLEMENT DES GAULLISTES D' ITALIE
  • : Cette association est un club de réflexion politique qui a pour but :- de pérenniser, par l’étude, la réflexion et la promotion, les valeurs du gaullisme.- de rassembler toutes personnes (citoyens, élus locaux, parlementaires…) attachées à ses Idéaux.- d‘analyser les mouvements sociaux, économiques et politiques et par conséquent d’organiser des conférences, des colloques, des campagnes d’information et toutes manifestations conformes à son objet.
  • Contact

Jean-Claude CALISESI


      67

 

  • - Président du Rassemblement des Gaullistes de Lorraine
  • - Adjoint au Maire de Saint-Max
  • - Conseiller de la Communauté Urbaine du Grand Nancy
  • Président des Italiens de Nancy
  • Président de Ars Multimédia
  • - Consultant International & Agent Immobilier  
  • - Président de CHESICA SA

 


Rechercher

ADHERER

Archives

Catégories